Two Guitars -Hommage à Kenny Burell et Jimmy Raney
Bonjour à toutes et à tous,
Nous avons déjà eu le plaisir d'accueillir Jean-Baptiste Gaudray avec le Julien Brunetaud Quartet cette année aux Dixies Days, il était parmi nous en ce dernier Jazz en entrée de 2015 en duo de guitares avec Pierre Touquet, accompagné des fidèles de nos plateaux : Bernard Cochin à la contrebasse et Frank Enouf à la batterie.
Two Guitars sous la bannière de Normandie pour revisiter le jazz en duo de guitares initié en 1957 par Kenny Burell et Jimmy Raney. En introduction ce superbe Mister George d'Al Cohn, saxophoniste des années 50, suivi du Kenny's Sound (de Kenny Burell bien entendu)...rappelez-vous aussi que Stan Getz était surnommé "The Sound", au regard de sa sonorité ample et précise. La recherche esthétique était bien développée ces années-là...et encore de Kenny Burell "Chittin's Concave". Ce concert ainsi présenté, nos musiciens de ce dernier Jazz en Entrée 2015 nous ont fait découvrir les morceaux préférés souvent joués par les compositeurs/guitaristes Kenny Burell et Jimmy Raney. Et pour illustrer les oeuvres jouées ensemble par ces deux grands artistes : de George Gershwin "SomeOne To Watch Over Me", puis de Matt Denis "Will You Still Be Mine", avant de conclure la première partie par le beau "All Night Long" de Kenny Burell.
En seconde partie "Little Melonae" de Jackie Mc Lean, souvent joué par Kenny Burell et Jimmy Raney mais ce soir actualisé par le duo de guitares Jean-Baptiste Gaudrey / Pierre Touquet , à la batterie Frank Enouf et à la contrebasse Bernard Cochin, devance la très belle composition de J.B. Gaudray "Un Jour Ou l'Autre" puis celle de Pierre Touquet "Bob's Tune" , titre composé en souvenir de Bob Gauthier, son professeur de guitare. Vous avez pu aussi apprécier Cross Your Heart(Jimmy Raney), Midnight Blue (Kenny Burell), You and Me (All Cohn) et un titre à deviner ...que Michel Bronnec a trouvé de suite : "Tea for Two" - musique du film Le mur de l'atlantique.et en rappel This Is New de Kurt Weill.
Une soirée somme toute composée dans un esprit de restitution historique fidèle mais sans oublier que le jazz est une musique évolutive et qu'elle fait vibrer le public, lequel a justement manifesté toute son admiration pour cette superbe programmation par des applaudissements et de nombreux rappels.
Cordialement.
Jean-Paul Roy
Un des bénévoles du Dixie Fan Club